Judith WOLFE

Judith WOLFE

Judith Wolfe, née à New York vit et travaille en France depuis 1966.

Après avoir étudié la danse classique en vue de devenir professionnelle, elle s’est tournée vers la peinture et a poursuivi des études à New York puis à Salzbourg avec Oskar Kokoschka. Plus tard elle fréquente l’Ecole des beaux-Arts de Paris et obtient une bourse d’études pour Cracovie. De retour à Paris, elle est admise à la Cité Internationale des Arts où elle réalise une série de gravures et commence ses grands œuvres sur papier. Elle expose régulièrement à la galerie Véronique Smagghe à Paris.

La peinture de Judith Wolfe trouve ses sources dans l’expressionnisme  européen et l’expressionnisme abstrait américain des années 1950. De ces influences, elle a gardé l’ardeur du geste et la puissance de la couleur. Judith Wolfe peint sur du papier oriental posé à même le sol. Le rouge, le jaune, le bleu sont en contraste avec les graphismes à l’encre de Chine, qui laissent apparaître par moment une figure humaine, un arbre, une vigne, des bribes d’un poème. Le travail se place ainsi entre abstraction et figuration. Le papier se plie, se déchire. Judith Wolfe assemble les lambeaux et les colle définitivement sur la toile.

Pour la manifestation Art et Chapelles Judith Wolfe a choisi de créer de grandes bannières, sortes d’oriflammes qui rappellent des processions… Le site de l’église de Parnay « site exceptionnel, situé entre le fleuve et le ciel, le fleuve et la vigne » a beaucoup inspiré l’artiste. Elle donne à ses œuvres la fluidité qu’elle ressent dans ces lieux, et projette cette nouvelle énergie qu’elle y trouve avec enthousiasme et chaleur.

Les œuvres de Judith figurent dans de nombreuses collections publiques : Le Fonds National d’Art Contemporain (FNAC), Le Fonds Régional d’Art Contemporain Ile –de-France (FRAC), les musées de Sens, la Mairie de Paris du 17^e, la collection de la ville de Vitry, l’Université Paris XIII, Assoc-Fondation Zervos, collection de la Banque Nationale Populaire (BNP), CRAC Le Tremblay.

D’ECLATS

(extraits d’un poème pour Judith Wolfe)

… & la main découpe à vif dans la couleur

     la main découpe à vif dans la douleur

     du jardin perdu d’harmonie

     hortus de liciarum

     avec son fleuve aux quatre bras

     ses fruits dorés & brillants

… jardin du rythme

     le regard déambule

     mesure la fragmentation

     évalue le rassemblement

     déchiffre la part de l’ombre

     le poids des écailles

     ces portes où l’homme se dresse vertical

     arbre caressant le ciel inlassablement

     ces portes où l’Ange

     dans un bruissement parfumé

     de feuillage descend soudain

     vers l’homme allaité d’infortune       

                                                              Christian Limousin

Pour imprimer: Judith_WOLFE